Une 2e vie pour les déchets textiles

Coudre nos vêtements nous permet de mieux comprendre l'industrie et la valeur du travail accompli. Ça permet aussi une réflexion sur le fast fashion. Savoir façonner un vêtement nous rend vite intraitables face aux finitions médiocres et au coût réel d'un produit. Difficile aujourd'hui de nous berner et de nous séduire avec des vêtements jetables vendus à un prix défiant toute concurrence!

La fast-fashion, c’est la mode rapide, la mode qu’on peut recevoir chez soi en quelques clics, la mode qu’on fabrique en quelques semaines voire quelques jours. La fast-fashion, c’est la mode jetable qu’on porte de moins en moins longtemps, la mode qui privilégie la quantité à la qualité, la mode qui se recycle difficilement. La fast-fashion, c’est la mode qui nous pousse à acheter plus, plus souvent, c’est la mode qui nous fait croire qu’on fait des économies, c’est la mode qui n’enrichit que les industries qui la créent.

La fast-fashion, c’est la mode des produits chimiques qui provoquent des maladies, qui assèche les rivières, la mode qui épuise nos ressources et détruit la biodiversité.

Comment mettre un frein à cette mode?

Pour commencer, pourquoi ne pas donner une deuxième vie aux vêtements!

Les vêtements qui ne nous vont plus, qu’on a reçus en cadeaux et qui n’ont pas été bien choisis ou les erreurs d’achat qui encombrent notre armoire. Pour éviter qu’ils finissent incinérés ou enfouis, on peut faire du neuf avec du vieux!

DIY addict, vous savez que rien ne se perd, tout se transforme. Quelques chutes de tissus ne finiront jamais à la poubelle tant que vous avez des petits projets couture sous la main.

Christine Deniger est Initiatrice du projet Bac rose qui est un atelier de surcyclage qui propose des accessoires zéro déchet pour le quotidien, des kits de couture à faire soi-même et des fournitures de couture. Leur mission : faire du neuf avec du vieux! Ils s'approvisionnent à même les friperies locales en vêtements et en linges de maison usagés.

Tous leurs produits sont conçus, coupés et cousus au Québec, Canada. Le travail des couturières est reconnu à sa juste valeur.

Nous pouvons tous faire une différence sur l'impact écologique de notre consommation textile.

Honnêtement, j'ai adoré fabriqué mon sac à pain à partir d'une manche de chemise, oui oui qui aurait cru qu'avec du fil et une aiguille une manche deviendrait un sac.

Je t'invite grandement à consulter sa page ici: https://www.lebacrose.ca/qc/

Tellement de magnifique kits pour occuper un lundi matin dans le temps des fêtes et oh vos enfants seraient sûrement fiers de fabriquer leur cadeau de Noël pour leurs grands-parents.